14 février 2025
L’appétit pour le risque se renforce, en particulier sur les actifs Eurozone.
Synthèse de la semaine du 10 au 14 février 2025
La saison des résultats (taux élevé de bonnes surprises) et les négociations sur un cessez-le-feu Russie-Ukraine profitent aux actions Euro et à la devise (€/$ ≈ 1.05) et suscitent une détente des prix du gaz sous 50€ / MWh. Le rallye des actions Chinoises, surtout tiré par les valeurs IA, se poursuit. Les titres américains progressent, soutenus par la Tech. Le taux 10 ans est quasi-stable à ≈ 4.5% aux Etats-Unis, et ferme à ≈ 2.4% en Allemagne et ≈ 3.2% en France. Le Brent varie peu autour ≈ 75 $ / baril et l’or établit de nouveaux records historiques.
Aux Etats-Unis, inflation au-dessus des attentes et signaux d’activité brouillés. L’inflation est supérieure aux attentes en janvier à 3% l’an au total et 3.3% en « cœur ». La modération tendancielle de la composante logement et des autres services rassure mais les anticipations d’inflation remontent. Les inscriptions hebdomadaires au chômage restent faibles. Les ventes au détail se contractent plus que prévu en janvier, impactées par les incendies à LA et l’hiver rigoureux.
Activité molle en Eurozone. La progression de l’emploi ralentit au 4ème trimestre avec une quasi-stagnation en France, Allemagne et Pays-Bas. L’industrie reste déprimée en décembre. La croissance est revue en légère hausse à +0.1% q/q au 4ème trimestre.
Baisse du chômage en France ? Au 4ème trimestre, le chômage BIT affiche 63K chômeurs de moins, en contradiction avec les 114K chômeurs de plus comptabilisés par pôle emploi. Selon les sources, le taux de chômage recule à 7.3% ou augmente à 7.7%. Les statistiques s’accordent sur une poussée à 7.8% en décembre.
Au Royaume-Uni, l’activité est faible au 4ème trimestre mais parait reprendre en décembre. La progression du PIB réel (+0.1% q/q au 4ème trimestre) masque le recul de la demande intérieure privée hors stock. En décembre, l’activité de service marque une amélioration inattendue et l’industrie reprend après 3 mois de contraction.
Conjoncture japonaise mitigée mais reflation en bonne voie. En janvier, la solide croissance des prêts bancaires est favorable à l’activité. L’enquête EcoWatchers déçoit mais reste cohérente avec une croissance modérée. Les prix à la production ressortent en hausse plus forte que prévu.