24 janvier 2025
Les actifs risqués bien orientés après les premières décisions de Trump, d’autant que la saison des résultats débute favorablement.
Synthèse de la semaine du 20 au 24 janvier 2025
Les grands indices Actions Etats-Unis & Eurozone établissent de nouveaux records historiques. Les spreads de crédit entreprise s’effritent. Les taux souverains s’affermissent avec le 10 ans à ≈ 4.65% aux Etats-Unis, ≈ 2.6% en Allemagne et ≈ 3.3% en France. Les valeurs énergie sous-performent. Le Brent retombe sous ≈ 80$ / baril, affecté par le projet de hausse de production américaine. Le dollar s’effrite contre euro (€/$ ≈ 1.05 ; $/¥ ≈ 156).
Premiers jours de Trump : plus de 200 décrets présidentiels ayant pour objet l’immigration illégale, la lutte anti-drogue, les questions sociétales. Les priorités incluent la hausse du budget défense, l’IA (Stargate), l’urgence énergétique (« drill, baby, drill »), la déréglementation, l’efficience de l’Etat. La hausse des tarifs douaniers serait conditionnelle et plus tardive que craint.
La Banque du Japon relève le taux directeur de 25 points de base à 0.5%. Elle maintient ses prévisions de croissance autour de 1% pour 25-26 et revoit en hausse ses prévisions d’inflation « cœur » à 2%+. En décembre, l’inflation accélère à 3% et l’inflation « cœur » est stable à 2.4%. L’activité de services déçoit en nov. mais la reprise PMI services de janvier est de bon augure. Les commandes d’équipements accélèrent à 10% l’an, signe d’un investissement dynamique.
Conjoncture morose en Eurozone. En janvier, le PMI est ferme dans l’industrie mais s’effrite dans les services. Le moral des consommateurs reste mitigé. Les immatriculations automobiles reprennent en décembre à 3.6% l’an.
Niveaux de confiance déprimés en France. Le PMI de janvier s’améliore un peu dans l’industrie mais recule dans les services. Le climat des affaires stagne sur des niveaux cohérents avec une activité morose, au mieux. Les ventes au détail déçoivent avec une érosion en volume (-0.8% l’an en déc.)
Signaux d’activité contrastés au Royaume-Uni. La contraction de l’emploi salarié s’accentue, le chômage se stabilise mais l’inflation salariale accélère à 5.6% l’an. Le moral des consommateurs se dégrade en janvier mais les PMI témoignent d’une fermeté de la confiance dans l’industrie et les services.