04 juillet 2025

Hebdo des marchés

Les marchés financiers hésitent.


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Jeanne Asseraf-Bitton

Directrice de la recherche et de la stratégie

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Synthèse de la semaine du 30 juin au 4 juillet 2025 

Les marchés financiers hésitent. L’accès de volatilité sur les Gilts et le vote du budget américain source de davantage de déficit, pèsent sur les obligations. Le 10 ans se tend à ≈ 4.35% aux Etats-Unis et varie peu à ≈ 2.6% en Allemagne et ≈3.25% en France. Les actions américaines gagnent du terrain, tirées par les valeurs cycliques. Les titres de l’Eurozone s’effritent malgré la reprise des financières et des valeurs de luxe. Les petites valeurs surperforment. Le Brent est ferme à 68 $/baril. Le dollar faiblit contre euro (€/$ ≈ 1.18, $/¥ ≈ 144.5).


Aux Etats-Unis, morosité et résilience apparente de l'emploi. Les ISM de juin restent cohérents avec une activité ralentie, d’autant que les composantes Commandes dans l’industrie et Emploi dans les services reculent encore. Les données sur le chômage en juin rassurent : peu de licenciements et un repli du taux de chômage à 4.1%. A première vue, le dynamisme de l’emploi perdure avec 147 000 créations d’emploi salariés dont 74 000 dans le privé. Mais l’enquête ADP signale 33 000 destructions d’emplois salariés privés et l’indice de diffusion de l’emploi montre que moins de la moitié des secteurs enregistrent une progression de l’emploi. Le salaire horaire moyen décélère à 3.7% l’an.


Inflation à la cible, chômage bas et taux d’épargne élevé en Eurozone. En première estimation, l’inflation est stable en juin à 2% l’an au total et 2.3% l’an en cœur et les attentes d’inflation des consommateurs se résorbent. Le taux de chômage est ferme en mai à 6.3%. Le taux d’épargne augmente au premier trimestre à 15.4%. Regain de confiance au Royaume-Uni. Le climat des affaires est porteur en juin et l’enquête PMI Services est révisée en hausse. Les conditions de crédit aux ménages sont jugées favorables. Les prêts aux grandes entreprises accélèrent.

 

Au japon, accélération inattendue de la consommation réelle en mai à 6.1% l’an pour les ménages salariés, liée pour partie à un effet de base favorable sur les ventes automobiles (très faibles en mai 2024). Le moral des ménages continue de se redresser en juin. Le climat des affaires plafonne au second trimestre et les attentes pour le troisième trimestre se tassent. Les besoins de recrutement s’effritent.

 

Activité hésitante en Chine.Les PMI de juin marquent un mieux dans l’industrie mais piétinent dans les services. L’ensemble suggère une conjoncture atone.​​​​​​​​​​​​​

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