Après avoir salué avec un spectaculaire rallye en fin d’année dernière le ralentissement de l’inflation intervenu plus rapidement que prévu, les marchés s’interrogent depuis le début de l’année s’ils ne sont pas allés un peu trop vite et trop loin dans leurs anticipations de recul des taux directeurs des banques centrales.

La partie la plus facile de la désinflation semble déjà derrière nous. L’inflation cœur, à 3,9% aux Etats-Unis et à 3,4% en zone Euro, est toujours bien au-dessus de l’objectif. Il faudra que la demande et donc la croissance ralentissent davantage, notamment aux Etats-Unis, pour que cette inflation cœur puisse revenir à sa cible de 2%.

Les politiques monétaires actuelles des deux côtés de l’Atlantique sont suffisamment restrictives pour permettre ce ralentissement de la croissance. 

Mais ce beau scénario risque d’être mis à mal si les conditions financières et en particulier les taux directeurs se détendent trop rapidement …

LIRE LA SUITE SUR LE PDF CI-DESSOUS